Est-il difficile de s’installer à Montréal ?
- Manon

 - 10 avr.
 - 12 min de lecture
 
Dernière mise à jour : 20 juil.
Cet article est entièrement basé sur mon expérience personnelle. Mon objectif est simplement de partager avec vous ce que j'ai vécu et ma propre perspective.
Pourquoi avoir choisi Montréal ?
Pour être honnête, j’ai longtemps hésité entre Vancouver et Montréal, deux villes totalement différentes et situées aux extrémités opposées du pays. Après mûre réflexion, j’ai finalement opté pour Montréal. C’était ma première expérience à l’étranger, et comme mon anglais n’était pas bon, j’ai préféré choisir la facilité et me tourner vers Montréal, où le français est prédominant.
Cela fait maintenant plus d’un an et demi que je vis dans cette magnifique ville, et je ne regrette absolument pas mon choix.
Comment ai-je réussi à m’installer au Canada ?
J’ai obtenu un Permis Vacances-Travail (PVT) pour venir m’installer au Canada. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire mon article « Tout savoir sur le PVT », juste en dessous ! Ce visa permet de travailler partout au Canada.
En mars 2023, j'ai été tirée au sort, et quelques semaines plus tard, j’ai reçu une réponse positive à ma demande de PVT. Le 9 novembre 2023, j'ai enfin posé mes valises à Montréal. Bien sûr, je vous épargne les nombreuses démarches administratives entre ces étapes.
Le départ a-t-il été difficile ?
Pour être honnête, quitter son pays pour aller vivre dans un endroit totalement inconnu, et recommencer à zéro, reste toujours un défi. Vu sous cet angle, cela peut sembler intimidant, mais je vous assure que ça en vaut largement la peine.
Entre mon départ et mon arrivée à Montréal, j’ai traversé toute une palette d’émotions : doutes, peurs, joie, fierté, frustration, et bien d’autres encore… tout cela en l’espace de quelques semaines. C’est une partie intégrante de l’aventure, et il faut l’accepter. Par la suite, vous vivrez aussi de nombreuses émotions positives. C’est une expérience qui vous propulse à deux mille à l'heure !
Quelle est la meilleure période pour arriver à Montréal ?
J’ai remarqué qu’il n’est pas toujours facile de commencer un contrat de travail avant les fêtes. Pour ma part, je suis arrivée début novembre, j’ai signé mon contrat début décembre, mais il n’a commencé qu’en janvier. Cela a été le cas pour beaucoup de mes amis également.
Novembre n’est pas forcément le mois le plus joyeux à Montréal. C’est le début de l’hiver, il ne fait pas encore très froid, mais l’ambiance n’est pas à son apogée et les Québécois n’apprécient pas particulièrement cette période. En revanche, passer Noël à Montréal est une expérience à ne pas manquer. La ville est magnifiquement décorée et de nombreuses activités, comme le défilé de Noël, valent vraiment le détour.
Ayant vécu toutes les saisons au Canada, je dirais que tout dépend de ce que vous préférez : soit vous plongez directement dans l’hiver dès le début, soit vous choisissez de commencer dans une ambiance plus relax, en arrivant avant l’été, c'est à vous de voir !
Est-il difficile de faire des rencontres à Montréal ?
Faire des rencontres à Montréal a été l’une des choses les plus faciles pour moi. PVTistes.net, une entreprise médiatique, organise des soirées toutes les deux semaines pour rassembler les détenteurs de PVT autour d’un verre. C’est grâce à ce genre d’événements que j’ai pu rencontrer tous mes amis actuels. Je vous conseille vivement de suivre PVTistes.net sur les réseaux sociaux, cela m’a énormément aidé lors de mon départ et de mon arrivée à Montréal.
Montréal, un lieu accueillant ?
Les Québécois sont des personnes très chaleureuses. Le vouvoiement étant peu fréquent ici, ils peuvent paraître particulièrement amicaux. Leur franchise peut parfois rendre certaines situations plutôt amusantes.
Dans mon boulot, je suis la seule Française et je travaille exclusivement avec des Québécois, c’était exactement ce que je cherchais. Je voulais vraiment m’immerger à fond dans la culture. Ce n'est pas toujours évident de se faire des amis québécois, alors c’est dans mon environnement pro que je trouve ce lien, cette connexion.
Dès le début, j'ai eu l'impression qu'il était nécessaire de démontrer la légitimité de ma place au sein de l'équipe pour être pleinement acceptée, ce que je trouve parfaitement compréhensible. Une fois cela prouvé, je me suis intégrée à cette équipe exceptionnelle.
En résumé, si vous êtes respectueux et arrivez avec de bonnes intentions, vous serez très bien reçus.
Est-ce qu’il faut parler Anglais à Montréal ?
Au Québec, la langue officielle, c’est le français, mais la majorité des Québécois sont aussi bilingues en anglais. Vous croiserez aussi pas mal d’anglophones, car la ville est vraiment cosmopolite : il y a des communautés latino-américaines, françaises, italiennes, marocaines… et bien d’autres encore !
Si vous parlez uniquement français, pas de souci, ça suffit largement pour gérer le quotidien. Et pour le monde du travail, je vous en parle juste un peu plus bas.
Comment et où se loger ?
La chose la plus importante pour moi, était de trouver un logement stable pour bien commencer mon aventure. J’ai donc opté pour la location d’un AIRBNB pendant 4 mois, le temps de m’installer sereinement. Ce n’était pas la solution la plus économique, avec un coût total d’environ 4 500 €, mais cela m’a permis de partir l’esprit tranquille.
Après avoir écouté les expériences de mes amis et d’autres personnes, il semble que la meilleure option soit de commencer dans une auberge de jeunesse. Cela vous permet de visiter des logements potentiels tout en ayant le temps et en évitant de dépenser une fortune.
La location de logements ici ne fonctionne pas du tout comme en France. Il n’y a pas de dossier « locataire » à transmettre au propriétaire, mais vous devrez fournir votre enquête de crédit (rien de bien difficile). Pour trouver un appartement, vous pouvez consulter des sites comme MarketPlace, Kijiji ou des groupes Facebook dédiés aux logements à Montréal.
Si vous le pouvez, je vous conseille de chercher un logement proche de la ligne orange, la plus grande ligne de métro à Montréal, qui dessert de nombreux points clés de la ville. Bien sûr, cela dépendra de l'emplacement de votre lieu de travail !
Faut-il avoir beaucoup d’argent pour débuter son aventure au Canada ?
Le gouvernement canadien exige un montant minimum de 2 500 $CA (environ 1 550 €) à votre arrivée sur le territoire pour récupérer votre PVT auprès de l’immigration. À mon avis, ce montant n'est pas suffisant, cela dépendra évidemment de vos objectifs. Il est possible de gagner de l’argent rapidement à Montréal en trouvant un emploi, à condition d’être prêt à chercher dans divers secteurs. Cela peut prendre plus de temps si vous visez des secteurs spécifiques ou plus spécialisés.
Pour ma part, je suis arrivée à Montréal avec un budget de 5 000 € (environ 8 000 $CA). Ayant commencé à travailler deux mois après mon arrivée, j’ai dépensé environ 4 000 €, en prenant en compte le loyer, les courses, les sorties, etc. (pour 2 mois).
Combien faut-il gagner pour vivre à Montréal ?
C'est une question que beaucoup de personnes se posent, et moi aussi, je me l’étais posée avant d’arriver à Montréal. La réponse dépend du mode de vie de chacun.
Pour ma part, j'ai suivi mes dépenses sur plusieurs mois afin de pouvoir vous donner une idée plus précise. Voici donc le tableau ci-dessous avec un aperçu de mes dépenses mensuelles à Montréal :

CES DÉPENSES SONT GÉNÉRALES ET DÉPENDENT DE MON RYTHME DE VIE.
Le total de mes dépenses s’élève à 2 570 $ (1 600 €). J'inclus l'épargne dans ce total, car cet argent est destiné à des urgences ou pour financer mes futurs voyages.
Bien entendu, ce total peut varier d’un mois à l’autre. Par exemple, en cours d'année, j’ai dû faire face à des imprévus. Mon compagnon de voyage, mon chien Poker, a dû être emmené chez le vétérinaire, ce qui a engendré des frais supérieurs à 1 000 $. Il est donc important de prévoir les urgences.
Voici le détail de mes dépenses pour vous donner une idée plus précise :
750 $ de loyer + charges : Je vis en colocation avec deux autres personnes dans un appartement spacieux avec jardin, situé près de la ligne de métro orange.
450 $ de courses : Je mange de tout, légumes, viandes, poissons, etc., et il m’arrive d’acheter des produits assez chers. Mes colocataires dépensent entre 50 et 100 $ de moins que moi pour les courses, donc cela dépend vraiment de vos habitudes.
200 $ de sorties : Pour être honnête, je ne suis pas une grande fêtarde, je préfère les soirées tranquilles à la maison. Ce budget couvre environ 1 à 2 sorties par semaine, dans des bars par exemple.
80 $ de transport : Grâce à mon travail, je bénéficie d'une réduction sur les transports. Sinon, le prix d’un abonnement pour la zone A (Montréal uniquement) est de 100 $ par mois, et cela couvre le métro et les bus.
40 $ abonnement sport : Je suis inscrite dans une salle de musculation, Éconofitness, qui offre un excellent rapport qualité/prix.
150 $ autres : Ce budget couvre toutes les petites dépenses, comme l’achat de nouveaux vêtements ou le petit café acheté au boulot.
900 $ d’épargne : Ce montant est destiné à mes futurs voyages ou comme réserve en cas d’urgence. Bien sûr, ce budget d'épargne varie selon les priorités de chacun.
Pour être tout à fait transparente, mon salaire a évolué depuis mes débuts ici, mais prenons l’année 2024 comme référence. Cette année-là, mon revenu net (après impôts) tournait autour de 43 000 $, ce qui me convient très bien pour mon mode de vie. Ça me permet de couvrir mes besoins, de me faire plaisir de temps en temps et de voyager comme j’en ai envie.
J’espère que ce petit partage vous donne une idée plus concrète du coût de la vie dans cette belle ville canadienne !
Est-il facile de trouver un travail à Montréal ?
Cela dépend bien sûr de votre secteur de recherche, de votre expérience et de plusieurs autres facteurs. Pour ma part, j’ai signé un contrat pour un poste très correct, que j’occupe encore actuellement, en l’espace d’un mois. En me basant sur mon groupe d’amis, nous sommes cinq, et nous avons tous trouvé un emploi entre 1 et 3 mois.
Pour postuler, je vous recommande d’utiliser des plateformes comme Indeed, LinkedIn, etc. Vous avez la possibilité de déposer votre candidature directement auprès de l'employeur ou de participer à des salons de l'emploi aussi.
Il est important de savoir que de nombreux employeurs demandent des références. Ce qu’ils appellent des « références » ce sont des recommandations de vos anciens employeurs, sous forme de lettres ou de mails attestant de vos compétences.
Souvent, les offres d’emploi exigent la maîtrise de l’anglais. Même si le poste mentionne la nécessité de parler les deux langues, n’hésitez pas à postuler si vous ne parlez que français. Plusieurs de mes amis ont décroché des postes nécessitant l’anglais, même s’ils ne maîtrisaient que le français, donc ne vous laissez pas décourager !
Petit conseil bonus : Les préavis sont généralement très courts ici, souvent de seulement 2 semaines. Les Québécois n’hésiteront pas à mettre fin à votre contrat si vous ne donnez pas satisfaction. Donc, donnez le meilleur de vous-même !
Comment est le climat à Montréal ?
Bien entendu, cela dépendra de la période de l'année. L'hiver est assez rude et long, vous connaîtrez des températures allant jusqu'à - 20 °C, ce qui n'est pas facile à supporter tous les jours... surtout que l'hiver dure 5 mois au total. Par contre, l'été est génial à Montréal, les journées sont ensoleillées et les températures sont idéales (parfois même trop hautes). Entre les lacs, les randonnées, les festivals, les piscines gratuites, et bien d'autres activités, l’été au Québec est vraiment cool. Je vous invite à découvrir mon article "Les meilleures activités à Montréal en été et en hiver", juste en dessous !
Comment les Montréalais gèrent-ils le froid intense de l’hiver ?
Les Québécois sont habitués à des températures très basses et sont parfaitement équipés pour y faire face. Les routes et les trottoirs sont régulièrement déneigés, les transports en commun sont bien chauffés, et les vêtements d'hiver sont facilement accessibles et abordables, présents dans presque tous les magasins. Je vous conseille de ne pas négliger l'importance d'un bon manteau et de chaussures adaptées. Pour des articles de qualité à prix raisonnables, vous pouvez vous rendre dans des magasins comme Winners, où vous trouverez de bons vêtements.
Lors des journées les plus froides, vous n'êtes même pas obligés de sortir pour faire vos courses grâce au RÉSO, un réseau souterrain qui s'étend sur 32 kilomètres de tunnels, faisant de lui le plus grand complexe de galeries intérieures au monde.
Est-ce que Montréal est dynamique malgré le froid ?
L’une des choses qui m’a le plus marquée, c’est que ce n’est pas parce qu’il fait froid que les Montréalais restent chez eux, bien au contraire. Selon les quartiers, les restaurants et les bars sont toujours très animés, et cela se ressent particulièrement sur l’avenue Mont Royal, qui, été comme hiver, est constamment bondée.
En plus de l’ambiance vivante de la ville, vous avez une multitude d’activités hivernales à découvrir : patinoire, hockey sur glace, luge, et bien d’autres loisirs qui sauront vous divertir pendant la saison froide.
Comment est la gastronomie au Québec ?
En tant que Française, je dois l’avouer : trouver de quoi satisfaire ses papilles à l’étranger, ce n’est pas toujours évident. Mais franchement, à Montréal, on s’en sort plutôt bien niveau bouffe ! Il y a pas mal de produits français, et plusieurs épiceries spécialisées, surtout du côté de l’avenue Mont-Royal (quartier Français).
Petit avertissement quand même : ces petits plaisirs ont un prix… les produits importés peuvent être assez chers. Mais quand le mal du pays se fait sentir, ça fait du bien de retrouver un bon fromage ou une baguette digne de ce nom !
Si vous êtes amateur de fromage, préparez-vous à être un peu déstabilisé par les prix. Comptez entre 7 et plus de 10 $ pour un fromage, ce qui n’est vraiment pas donné…
Je vous conseille vivement de tester quelques spécialités québécoises, comme le pâté chinois, les fèves au lard, le bagel montréalais, la queue de castor ou encore la fameuse poutine. Ce sont des incontournables de la cuisine locale !
Et si vous souhaitez vivre une expérience typiquement canadienne avec un petit-déjeuner au bord d’un lac, je vous recommande l’Auberge du lac Morency, située à Saint-Hippolyte, à environ 1 heure de Montréal. Pensez à réserver à l’avance !
Est-ce que ce genre d’aventure en vaut le détour ?
Ce genre d’aventure, ça te fait grandir, clairement. Tu développes ta tolérance, ton ouverture d’esprit, ta capacité d’adaptation, ta ténacité… et j’en passe. Tu vis un vrai tourbillon d’émotions : joie, colère, rire, frustration, fierté, parfois tout ça en même temps, en l’espace de quelques jours. Tout va super vite, et chaque petite expérience prend une intensité folle.
Ça fait plus d’un an et demi que je suis ici, mais j’ai l’impression que ça fait à la fois cinq ans… et en même temps à peine six mois. C’est une sensation assez étrange, presque impossible à expliquer.
Alors oui, clairement, cette aventure en vaut mille fois la peine. J’ai tellement appris sur moi-même, j’ai rencontré des personnes incroyables, découvert une nouvelle culture, exploré un métier que je ne connaissais pas, voyagé, et surtout, créé des souvenirs que je n’oublierai jamais.
Quand je rentrerai en France, ce sera avec des centaines de moments gravés dans ma mémoire, des petits instants, des grandes étapes, et tout ce qu’il y a entre les deux.
Mon futur à Montréal : est-ce une ville où je me vois rester ?
Montréal est une ville incroyable, mais après deux ans de PVT, j’ai compris que cette expérience m’aura suffi. Je vous explique pour quelles raisons :
L’hiver
C’est ce qui me faisait le plus peur avant de commencer mon aventure. Je viens du sud de la France, où les températures sont correctes quasiment toute l’année, et le soleil est presque toujours au rendez-vous. Passer d’un hiver quasi-inexistant à La Ciotat à un hiver rigoureux à Montréal a été un vrai défi.
Beaucoup de personnes m’ont demandé pourquoi je venais à Montréal si je savais que j'avais du mal avec le grand froid. Mais en réalité, tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne sait pas comment on va le supporter. Mon objectif était de vivre une aventure, de tester mes limites et de me pousser à sortir de ma zone de confort. Après avoir survécu à deux hivers (dont le premier était easy, selon les Québécois) j’ai réalisé que les hivers longs, froids et enneigés ne sont tout simplement pas faits pour moi.
Le manque des proches
C’est inévitable, surtout quand on est proche de sa famille et de ses amis : le manque finit toujours par se faire sentir pendant une aventure comme celle-là. Le plus dur, ce sont clairement les premiers mois. On perd ses repères, tout est nouveau, et c’est là que le vrai défi commence : tenir bon.
Oui, il y a eu des moments où j’ai eu envie de tout lâcher et de rentrer en France. Mais j’avais encore trop de choses à vivre, trop de preuves à me faire. Il faut de la détermination, parce que le manque ne disparaît jamais complètement, il s’adoucit avec le temps, mais il reste là, en fond. On apprend juste à vivre avec, à s’habituer à leur absence.
Nouveaux projets
Je ne prévois pas de rester à Montréal, tout simplement parce que d’autres aventures m’attendent ailleurs. J’ai toujours besoin de nouveaux projets, de nouveaux défis. Et en voyant mon expérience canadienne filer à toute vitesse, c’est devenu une évidence : il était temps pour moi d’en imaginer d’autres.
Impossible pour moi de quitter Montréal sans avoir réalisé un de mes grands rêves : explorer le Canada et les États-Unis en road trip. Alors pour clore cette belle aventure en PVT, je pars, avec une amie Marseillaise, pour un voyage de deux mois à travers ces deux immenses pays !
Et fidèle à moi-même, un brin prévoyante, on ne se refait pas, je garde déjà un œil sur la suite. Pourquoi pas une expérience pro en Suisse à mon retour ? Ou un PVT en Nouvelle-Zélande dans les prochaines années ? Ou même les deux. Qui sait ? L’envie de bouger ne me quitte jamais bien longtemps.

En résumé, s'installer au Canada, ou dans n'importe quel autre pays, peut être difficile, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle !
J’espère que cet article vous a donné un aperçu de ce à quoi peut ressemble un PVT au Canada et qu'il vous a motivé à franchir le pas. Je ne peux que vous encourager à foncer et à vivre cette aventure pleinement, comme si c’était la dernière. Encore une fois, cet article est très personnel et concerne MON PVT, chaque expérience étant unique.
Je vous souhaite bonne chance pour votre grand périple !



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